Le banc Sellier

s’inspire d’un geste ancien :

celui du ferronnier, 

du métal en fusion 

qu’on plonge d’un seul élan

dans un seau d’eau glacée.

 

Hugo Besnier 

en fait une pièce souveraine,

composée de deux volumes jumeaux.

Le bois, façonné en cercle clos,

est uni par une traverse 

de laiton martelé,

discrète mais décisive.

Des ceintures de cuir, 

teinté et patiné a la main, 

enlacent délicatement l’ensemble.

 

Totémique et confidentiel,

ce banc tient sa promesse : 

celle de la douceur d’un matin clair 

où flotte, à l’aube,

le parfum chaud du cuir.

Ni face à face, ni fusion,

il propose une proximité tranquille -

un espace de murmures,

entre deux corps qui se frôlent.